çhâñt élečtrónïqùe, polyglottes polyphoniques
L'interview du collectif polyphonique, qui jouait à Bruxelles en septembre, est disponible en français et en anglais
Çhâñt élečtrónïqùe (qui se prononce sans les accents) est un collectif pan-européen qui mélange chant polyphonique, instruments électroniques et traditions de divers pays d’Europe. Ils viennent juste de sortir un morceau super cool en occitan, alors qu’aucun d’entre eux ne parlent occitan à la base. Vous le savez je suis obsédé par la musique traditionnelle sans forcément en être un acteur. Je ne suis même pas né là-dedans et c’est toujours agréable de croiser des gens qui ont suivi le même chemin.
Composé de musicien.ne.s de France, de Croatie, du Portugal, d’Irlande et de Bosnie-Herzégovine, j’ai eu la chance de parler avec cinq d’entre eux à Bruxelles. On a parlé du futur, de langues, de coût écologique, de musiques traditionnelles et du sentiment derrière la création et l’adaptation.
Retour à Bruxelles le temps d’un concert
Vous le savez, The Locomotion est en itinérance pendant la saison 3 mais on retourne une dernière fois à Bruxelles puisque cette interview a été enregistrée à la Brasserie La Source en septembre dernier. Le concert était organisé par Music on a Whim, une one-man organisation relativement récente à Bruxelles qui organise des concerts de musique exigeante dans des lieux atypiques. C’est vrai que ça manquait.
Au concert, il y avait un long solo de la prolifique multi-instrumentiste Pak Yan Lau, dont on entend la plupart du set pendant l’interview. Et un autre de Bulienradar, le projet blues/noise du guitariste flamand Wouter Vanhaelemeesch.
Pour vous donner une idée de l’ambiance, voici un chouette live, filmé par Petites Planètes, contenant la reprise de Violeta Parra dont on parle pendant l’entretien.
The Locomotion in English is back!
Because the interview was recorded in English, it means it’s the Great Comeback from The Locomotion in English ! A full episode available in English with my wonderful French accent.
The Locomotion is English is now available on Spotify, Apple, Amazon, Deezer and other platforms. I would love to broadcast on an English-speaking radio somewhere.
La playlist augmentée : Tarta Relena
Vous noterez dans la tracklist la présence de Tarta Relena, les marraines de l’émission (elles ne sont pas au courant) qui ont récemment sorti un tout nouvel album, Es Pregunta. Je l’ai chroniqué sur Goute Mes Disques.
Les chansons les plus envoûtantes sont également les plus chelous, en commençant par l’expérimentation syllabique sur « Tamarindo » et son inverse « Odniramat ». Marta et Helena demeurent des fans de Björk avec au moins un morceau hommage par album et cette fois-ci c’est « Galenismos » : une chanson composée en attribuant des sons aux données de température de l'eau collectée par les robots autonomes du programme Argo en Méditerranée et qui reprend les tricks vocaux de la période Medúlla dont notamment les expirations suraiguës servant de beats à la musique.
La recommandation : Planète Ocora
Comme pour mon dernier post sur I Only Listen to French Music où je parlais de Brama, un groupe de rock psyché en Occitan, ma ligné éditoriale commence à se télescoper dangereusement avec une très bonne émission sur France Musique qui s’appelle Planète Ocora. Présentée avec soin par Aliette de Laleu, l’émission s’intéresse aux musiques traditionnelles en interviewant les acteurs du milieu. Il y a donc bien évidemment une émission récente avec çhâñt élečtrónïqùe où Louise et Raphaël parlent de leur musique et leurs influences.
Prochainement dans The Locomotion
Pour le prochain épisode, je suis devant un choix car j’ai deux interviews dans les valises :
une du groupe de jazz parisien Bada-Bada enregistrée à Rock en Seine, qu’il faut que je réécoute pour savoir si ça vaut le coup.
Et une autre du groupe de rock réunionnais Pamplemousse, qui était vachement chouette, enregistrée au Ravelin à Toulouse.
Quoi qu’il arrive, la date de la prochaine émission c’est le 29 novembre à 21h sur Radio Campus Paris et le 5 décembre à 18h sur Radio Panik à Bruxelles.
Avant de partir en Corse, j’aimerai avoir la possibilité d’enregistrer une voire deux autres interviews (à Bordeaux ou à Paris) afin de pouvoir alterner avec des groupes enregistrées sur l’île de beauté. N’hésitez pas à vous manifester.