Marina Herlop à l'église de Laeken
Une interview avec la chanteuse catalane Marina Herlop, en français, en anglais, à lire et à écouter
J’avais déjà tenté l’année dernière d’interviewer Marina Herlop lors du Listen Festival à Bruxelles. Celle-ci programmée pour jouer à l’église Notre-Dame de Laeken mais n’avait pas pu s’y rendre suite à une annulation de son vol. Beaux joueurs, les gens du festival et l’équipe du Botanique ont répété l’invitation avec succès. J’ai relancé également en croisant les doigts. Une chose en entrainant une autre : me voilà dans les sous-sols humides de l’église, probablement à quelques couloirs de la crypte royale, en train d’interviewer la chanteuse catalane, déjà en costume.
Comme c’est à chaque fois le même concert, je trouve que les problèmes créés par les costumes rendent chaque performance unique. Quand les talons sont trop hauts, quand les manches se prennent dans le stand du piano, quand ma chaîne s'emmêle devant mes yeux et que je ne peux plus voir correctement, etc. Tout habit est une nouvelle possibilité de problème technique.
Comme d’hab, l’épisode est disponible sur les sites de Radio Campus Paris, de Radio Panik, sur Spotify, Google et d’autres plate-fomes de podcast. Toujours pas Apple Podcast, déso les riches. L’interview est vraiment multi-format cette semaine puisqu’en plus d’être disponible en podcast en français et en anglais, vous pouvez également lire l’interview sur Goûte Mes Disques.
J’ai aussi chroniqué l’album de Waxahatchee et j’ai dit qu’il était super :
“Au-delà de toute son érudition et sa finesse, Waxahatchee produit toujours une musique authentique que l’on pourrait facilement entendre dans un bouge de l’Amérique sudiste. Douze morceaux globalement mélancoliques et résolument cinématographiques, entre confiance en soi et peur de l’ennui, du quotidien, qui misent sur le danger. C'est quand même bien beau”.
Les coulisses de l’interview
Si je retiens une chose de cette interview c’est qu’il faut formater régulièrement ses cartes mémoires. Et surtout qu’il faut en acheter une de qualité. Parce que j’ai failli perdre une bonne partie de l’interview quand mon fidèle Zoom a décidé de ne plus reconnaitre ma vielle mini carte SD. Heureusement Reaper étant magique, j’ai pu lire sans problème tout ce qui a avait déjà été enregistrée. J’ai juste perdu à tout jamais un morceau qui parle de jouer dans une église. C’est triste mais à côté de ça, j’ai de très beaux moments comme Marina Herlop qui aborde la dissociation sociale qu’elle est forcée à faire entre tournée et travail de studio.
Il y a une image qui continue de me venir à l'esprit : j'ai l'impression d'être terrée à l'intérieur d'une boîte noire mais la lumière y entre, le froid y entre, le bruit, l'eau, etc. Jusqu’à ce que ne soit plus une boîte noire.
De formation classique (piano et voix), la chanteuse catalane a longtemps inventé des paroles à partir d’onomatopées pour épouser ses harmonies vocales et les instruments électroniques qui lui servent d’accompagnement. Je ne peux que vous conseiller ses deux albums sortis sur le prestigieux label PAN : Pripyat et le dernier Nekkuja sorti l’année dernière.
C’est déjà la sixième invitée barcelonaise de l’émission, c’est fou comme le temps passe vite. On reparlera d’ailleurs musique catalane dans quelques semaines.
Prochainement dans The Locomotion
On est déjà bien avancé dans le calendrier de l’épisode suivant. L’interview avec Meril Wubslin est déjà en ligne sur Radio Panik et Google Podcast. Lundi prochain sur Radio Campus Paris et Spotify.
Photo en médaillon : Laia Ros