Clara Le Meur à la Montagne
La chanteuse pop est la première invitée de la saison 3 de The Locomotion.
L’été. On se baigne dans la mer, dans les lacs, on voyage en train avec ou sans climatisation, on rit avec les copains sans penser au lendemain. C’est aussi la saison des festival en plein air dans les endroits où il fait froid en hiver comme la Haute-Savoie. C’est beau la Haute-Savoie.
Dans la riante bourgade de Brenthonne se tient chaque année un festival tout mignon qui s’appelle le Château Sonic. A la programmation bienveillante et variée, sans grosses tête d’affiche, le festival est extrêmement cosy. Je n’ai malheureusement eu la possibilité de n’y aller que pour le dernier jour : le dimanche chill. Tout le monde avait une sorte de gueule de bois heureuse. Je suis venu pour interviewer Clara Le Meur, chanteuse pop bretonne mais baroudeuse (à un moment elle dit qu’elle a vécu à Amsterdam).
J’avais déjà parlé de Clara Le Meur très vite lors du quatrième épisode de The Locomotion quand celle-ci avait joué au Recyclart avec Ventre de Biche et TG Gondard. On peut donc parler d’un personnage récurrent. En tout cas on peut parler de quelqu’un qui représente bien la direction artistique de The Locomotion : farouchement indépendante (elle a créé son label Musi Musique), qui fait de la chouette musique (inspirée parfois de la musique trad’ et on aime la musique trad’ ici), débrouillarde (l’émission commence par une ode de 2 minutes au synthétiseur Casio PT-20, probablement sorti en 1986) et terriblement charismatique (c’est une star de cinéma).
Piqûre de rappel
Comme annoncé précédemment : pour la saison 3, The Locomotion est devenue itinérante, dématérialisée et surtout mensuelle ! Cela me laisse plus de temps pour refaire ma vie au soleil. Cet épisode a par exemple été enregistré dans le grenier de la maison familiale comme dans les films des années 80.
La revue de presse de Thomas Guillot
J’ai publié une chronique dithyrambique du dernier album de Godspeed You! Black Emperor qui parle de guerre, de morts, de massacres et qui est très joli à écouter.
Une autre chronique plus acerbe sur Imaginal Disk de Magdalena Bay, l’album de l’année pour les zoomers.
Le plus intéressant reste cette interview de Julien Courquin, fondateur de Murailles Music, qui pour les 20 ans de la structure a accepté de revenir en arrière pour parler de son histoire. J’ai pu geeker un max sur la Colonie de Vacances.
J’ai aussi écrit un article rigolo sur la guéguerre entre Morissey et Johnny Marr sur l’héritage des Smiths.
On est toujours sans nouvelle de l’inspiration pour I Only Listen to French Music, j’ai écrit puis abandonné une moitié d’article sur la cérémonie de clotûre des Jeux Paralympiques. Et un autre sur Porcherie des Bérus que je n’ai jamais fini. Merci d’envoyer des bonnes ondes, ou du cash.
Dans le prochain épisode de The Locomotion
Début septembre, j’ai interviewé le groupe polyphonique çhâñt élečtrónïqùe à Bruxelles à la Brasserie de la Source, c’était super. L’émission sera diffusée le 1er novembre à 21h sur Radio Campus Paris et le 7 novembre à 18h sur Radio Panik à Bruxelles. Je vous laisse avec leur dernier banger, inspirée d’une chanson occitane.
A bientôt.