Oups, j'ai oublié de vous parler d'Ada
Au menu : Le bilan de cette saison quasi-toulousaine, l'interview avec Ada et la prochaine maison de The Locomotion
Avant de vous parler de la suite de The Locomotion, parlons un peu du passé. Pendant la pause estivale, je n’ai pas envoyé de newsletter pour vous parler du dernier épisode en ligne avec Ada, une chanteuse et une musicienne de pop indé qui vit à Toulouse. Aucune excuse derrière puisque, même si j’avais d’autres chats à fouetter, l’épisode a été diffusé début juillet !
Ada Ouais !
Cette interview comme la précédente et la suivante, a été enregistrée pendant les 12 heures du Gésu, un festival incroyable à Toulouse qui, j’espère, aura de nouveau lieu l’année prochaine. J’ai déjà parlé de l’évènement en longueur dans la newsletter consacrée à mon interview de Saåad.
Profitez en de pouvoir toujours l’écouter sur Spotify parce que ça ne va pas durer. L’épisode sera par contre toujours dispo sur les autres plateformes comme Deezer, Apple, Youtube, etc.
Pour comprendre comment j’en suis arrivé à interviewer Ada, il faut revenir en arrière de quelques épisodes, car c’est sur son canapé que Jokari m’avait conseillé d’écouter Ada, “un projet vraiment très joli, dans la vibe trip hop des années 90”, lors de l’épisode le plus doux de The Locomotion.
Je ne ferai pas de playlist augmentée cette semaine, mais notez que si vous combinez la playlist de ces deux épisodes, vous vous retrouvez un bel échantillon de la pop DIY toulousaine : Jokari, Ada, Terrain Vague, Cour de Récré, Fun Fun Funeral et Boost 3000.
Cet épisode avec Ada est un peu plus court : il ne dure qu’une quarantaine de minutes, avec un morceau surprise à la fin. Mais il est est rempli de versions exclusives de morceaux du futur d’Ada. On a quand même eu le temps de parler du regard des autres, de psychanalyse, d’Erika de Casier et de la sempiternelle bataille entre la performance scénique et le travail de studio.
Le bilan de la troisième saison
J’avais beau vivre en Corse la moitié de l’année, cette troisième saison restera pour toujours la saison toulousaine puisque sur les dix interviews de cette mini-saison, la moitié a été enregistré à Toulouse. Au total, six des dix invités sont issus du Sud-Ouest de la France et l’écrasante majorité des artistes était française. Je n’aurai finalement sorti qu’un seul épisode corse, malgré mes recherches, avec le collectif Lake of Confidence. Aucun belge à l’horizon pour cette saison 3 mais il y en avait plein dans les deux saisons précédentes, basées à Bruxelles. En vérité, seul un invité, le collectif çhâñt élečtrónïqùe, peut vraiment être considéré comme un invité international, malgré des membres français.
Dans le prochain épisode et la prochaine saison de The Locomotion
On finit cette troisième saison avec la dernière interview enregistrée à l’église du Gesù, toujours avec des toulousaines. Deux invitées dignes d’un season finale puisqu’ils s’agit de Cocanha, un duo de chants polyphoniques à danser, dont j’avais passé un morceau dans le pilote de The Locomotion !
L’épisode sera diffusé le jeudi 4 septembre à 18h sur Radio Panik à Bruxelles et pour la dernière fois un vendredi, le lendemain, le 5 septembre à 21h sur Radio Campus Paris.
The Locomotion in Paris
Après mes errances, The Locomotion s’installe donc pour la première fois de son histoire à Paris. Même si l’émission est diffusée depuis le début par Radio Campus Paris, c’est dans leurs studios que l’émission sera dorénavant enregistrée.
Pas d’invités prévus pour le moment mais si vous connaissez des artistes parisien-ne-s qui rentrent dans notre ligne éditoriale nébuleuse, n’hésitez pas à m’en faire part. L’émission sera évidemment toujours diffusée sur Radio Panik à Bruxelles jusqu’à ce qu’ils m’expulsent.
Ajoutons un changement d’horaire significatif pour la saison 4 : The Locomotion sera diffusée une fois par mois le jeudi à 22h, juste après Mappemonde. La boucle est donc bouclée.


